Un tournant historique ignoré : pendant que l’Occident s’embourbe dans la guerre, la Chine bâtit l’avenir avec l’Afrique. La Chine et l’Afrique mettent en œuvre les résultats du Sommet de Beijing du FOCAC

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Un tournant historique ignoré : pendant que l’Occident s’embourbe dans la guerre, la Chine bâtit l’avenir avec l’Afrique.

Tandis que les médias occidentaux concentrent toute leur attention sur les conflits du Moyen-Orient, un événement d’une portée historique s’est déroulé dans un silence assourdissant : la Chine a réuni 53 pays africains à Changsha pour un sommet stratégique sans précédent.

Le résultat ? Un accord économique révolutionnaire : toutes les exportations africaines peuvent désormais entrer sur le marché chinois sans aucun droit de douane. Zéro taxe. Une ouverture totale.

C’est la première fois dans l’histoire contemporaine qu’un pays engage une telle coopération économique avec l’ensemble du continent africain.

Pendant que certains envoient des missiles, d’autres construisent des routes.

Pendant que l’Occident projette sa puissance par la force militaire, la Chine trace des chemins durables par l’investissement, le commerce et la diplomatie économique.

Ce n’est pas de la rhétorique. La Chine est aujourd’hui le premier partenaire commercial de la majorité des pays africains.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
 En 2000, les échanges Chine-Afrique s’élevaient à 14 milliards de dollars.
 En 2024, ils dépassent les 290 milliards de dollars par an.

Ce n’est plus une tendance, c’est un basculement.

La Chine ne regarde pas l’Afrique avec les lunettes de la charité ou de la domination, mais avec une vision stratégique de co-développement.

Et pendant que d’autres s’enlisent dans des logiques de confrontation, Pékin bâtit méthodiquement des ports, des chemins de fer, des zones économiques spéciales, des accords gagnant-gagnant.

C’est cela le véritable enjeu du XXIe siècle :
 Qui choisit de construire ?
 Qui choisit de détruire ?
 Qui choisit d’accompagner les nations africaines dans leur souveraineté, leur industrialisation, leur dignité ?

L’Afrique, aujourd’hui, n’est plus un terrain d’influence. Elle devient un acteur. Et ceux qui savent l’écouter, la respecter, investir sans arrogance, seront les partenaires de demain.

Le sommet de Changsha ne fera peut-être pas la une des journaux occidentaux.

Mais il restera dans l’histoire comme un moment charnière : celui où un continent a commencé à reprendre en main son destin — non par la guerre, mais par le commerce, la stratégie et l’équilibre.
Mohamed Ayachi Ajroudi

La Chine et l’Afrique mettent en œuvre les résultats du Sommet de Beijing du FOCAC

Sur Chine Magazine

Des représentants de la Chine, de 53 pays africains et de la Commission de l’Union africaine se sont réunis le 11 juin, à Changsha pour faire avancer la mise en œuvre intégrale des résultats obtenus lors du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

Lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion ministérielle des coordinateurs sur la mise en œuvre des mesures de suivi du FCSA, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso, ont donné lecture des lettres de félicitations de leurs chefs d’Etat. La République du Congo est le co-président africain du FOCAC.

Dans sa lettre, le président chinois Xi Jinping a mis l’accent sur l’importance de la solidarité et de la coopération sino-africaines. Il a annoncé des mesures importantes pour une plus grande ouverture et coopération avec l’Afrique. Ces mesures représentent, selon Wang Yi, des orientations importantes pour la Chine et l’Afrique alors qu’elles cherchent à promouvoir conjointement la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps dans la nouvelle ère.

Le FOCAC a connu une croissance rapide au cours des 25 années écoulées depuis sa création, conduisant les relations sino-africaines à se développer rapidement et à entrer dans la meilleure période de leur histoire. La Chine et l’Afrique ont fait de solides progrès dans la mise en œuvre des dix actions de partenariat pour la modernisation annoncées lors du Sommet de Beijing du FCSA, tenu en septembre dernier, selon Wang Yi.

La Chine et l’Afrique, le plus grand pays en développement et le continent avec la plus forte concentration de pays en développement, émergent en tant que piliers du Sud global, a affirmé Wang YI.

« Face à une situation internationale marquée par des changements et des bouleversements, la Chine et l’Afrique doivent plus que jamais faire preuve de solidarité et d’autonomie », a-t-il déclaré, appelant la Chine et l’Afrique à répondre aux incertitudes mondiales par une relation sino-africaine stable et résiliente.

La Chine et l’Afrique doivent préserver la solidarité du Sud global, défendre le libre-échange international, soutenir la coopération mondiale au développement, maintenir un ordre international juste et promouvoir la diversité des civilisations, a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie chinoise a déclaré que le XXIe siècle était autant le siècle de l’Asie que celui de l’Afrique, ajoutant que tant que les plus de 2,8 milliards d’habitants de la Chine et de l’Afrique travailleraient ensemble, ils réaliseraient à coup sûr des progrès brillants sur la voie de la modernisation.

Au nom des pays africains, Jean-Claude Gakosso a déclaré que les pays africains remerciaient la Chine de soutenir leur développement, saluaient les 10 actions de partenariat pour la modernisation et soutenaient la Vision 2035 de la coopération sino-africaine.

Ce dernier ajouté, selon l’agence de presse Xinhua, que les pays africains étaient prêts à mettre en œuvre les résultats du sommet de Beijing afin d’aider les Africains à réaliser leur aspiration à une vie meilleure.

Le président de la République du Congo s’oppose à l’abus des droits de douane et des sanctions unilatérales et se tiendra aux côtés de la Chine pour relever ensemble les défis, a affirmé Jean-Claude Gakosso.

La Déclaration sino-africaine de Changsha sur la préservation de la solidarité et de la coopération du Sud global a été publiée à l’issue de la réunion.

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