Lettre à Pierre Laurent‏ et à la direction nationale

, par  Paul Barbazange

Le 6 novembre 2011 à 18:30, par Paul Barbazange En réponse à : Lettre à Pierre Laurent‏ et à la direction nationale

J’ai sous les yeux le déjà trop fameux quatre pages du Front de gauche commenté par nos camarades Hartzig et Dautrey. Dès réception à la FD, première lecture en BF et transmission à quelques camarades j’ai eu envie de donner un avis. Je m’appuierai donc en partie sur ce que nos camarades ont écrit. En donnant un point de vue personnel.
Tenons nous en aux faits : Dès la première page trois énormes fautes d’accord.... dans un tract tiré à des millions d’exemplaires cela fait négligé.
Une photo de P. Laurent et un billet signé « Pierre Laurent président du comité de campagne du Front de gauche » . Cela me parait une vraie erreur dans la perspective de mobilisation plurielle que vise un front. Donc en ce qui nous concerne spécifiquement des communistes. Pierre Laurent est premier responsable du PCF, tout le reste en découle. C’est à ce titre qu’il nous engage dans l’action après le vote des communistes.
Face à l’évolution ultra rapide de la crise nous avons besoins d’analyses communistes, pas de bonnes paroles ... qui n’engageront que ceux qui veulent bien y croire. Les derniers avatars de Montebourg et les renonciations avant campagne de Hollande éclaireront peut être mon propos.
Il m’a fallu aller jusqu’à l’avant dernière ligne de la dernière page pour trouver le nom de notre parti... en lettres minuscules comme sur certains contrats d’assurance. Peut être ai- je zappé... en tout cas je ne procède jamais en politique de cette façon là
Ne perdons donc pas de temps en invectives. Prenons acte de cet état de fait. Travaillons, chacun à partir de « son moment de réflexions » à engager tous les communistes dans une bataille communiste pour les présidentielles. Il ne s’agit pas d’un fétichisme du mot : une bataille politique analysant la gravité du moment de crise du capitalisme et la nécessité de ruptures conquises de haute luttes, dans les urnes et la rue, les grèves... avant, après et pendant ce qui n’est somme toute qu’un premier tour d’élection qui devrait en démocratie permettre à chacun de pronner ses solutions avant les regroupements ultérieurs.
Comme d’habitude avec les tracts et les affiches ce sont les militants qui « en fin finale » comme on dit à l’oral auront le dernier mot. En distribuant ou non le matériel, ils diront ce qu’ils en pensent.
Ce sera un élément du débat parmis d’autres.
Paul Barbazange

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