« Nous vivons une situation révolutionnaire ! »

, par  Xuan

Le 19 juillet 2024 à 17:48, par Xuan En réponse à : « Nous vivons une situation révolutionnaire ! »

Les années 70 étaient des années de lutte des classes, notamment dans les entreprises.
C’était chaud, dans la foulée de mai juin 68 les horaires de travail diminuaient progressivement, ’a courbe des salaires progressait , celle des profits diminuait.
Ce mouvement s’inversa après l’élection de Mitterrand.
Ce n’était pas pour autant une situation révolutionnaire, existait-il un parti révolutionnaire capable d’entrainer les masses ?
Et quelle perspective politique existait alors sauf pousser Mitterrand au pouvoir ?

Mais cette année-là, le 7 Janvier 1976 : Un mois avant le XXIIe congrès, au cours d’une émission de télévision, Georges Marchais, secrétaire général du Parti Communiste Français, déclare qu’il est favorable à ce que la formule « Dictature du prolétariat » soit supprimée du préambule des statuts du Parti.

La dictature du prolétariat fut abandonnée par Gorbatchev, comme la voie socialiste, comme le marxisme-léninisme, et comme la direction du parti communiste.
C’est ce que nous voyons dans "erreur et trahison".
Inversement Deng Xiaoping avait maintenu ces quatre principes.

Je veux dire par là que si le révolutionnarisme ou le radicalisme aboutissent dans les bras de la social -démocratie, l’abandon des principes fondamentaux aboutit à un résultat comparable.
Et on pourrait se demander si l’un et l’autre ne s’alimentent pas réciproquement.
La fusion dans le réformisme ne trouve-t-elle pas une origine dans l’abandon de toute direction politique aux mains de Mitterrand ?
Qui doit diriger le mouvement des masses ?
Et comment y parvenir ?

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