Après le congrès de la CGT, la lutte (interne) continue

, par  Pascal Brula

Le 13 juin 2019 à 10:47, par Pascal Brula En réponse à : Après le congrès de la CGT, la lutte (interne) continue

La lutte interne existe et n’a pas forcément à voir avec la lutte des classes. Mais elle a son importance. Lénine disait que la lutte commence dans le parti, avec raison. Je pense personnellement que l’on peut se retrouver sur des objectifs concrets avec des gens qui ne sont pas d’accord avec vous, et mener la lutte ensembles quelques soient leurs opinions politiques ou religieuses ; cela peut même être avec des gens de droite, voire des petits patrons, et cela s’appelle rassembler pour gagner, sur un objectif précis.

Mais dans une organisation sensée avoir une action révolutionnaire, le fait qu’elle soit dirigée par des réformistes, freine et entrave l’action au point de faire disparaitre sa spécificité. Dans ce cas, on peut dire qu’il y a une lutte sans merci, car il en va de l’existence même de l’organisation et de sa capacité à participer efficacement à la lutte des classes. Sur ce site, j’avais posté un extrait de l’ouvrage de Jean Magniadas, docteur en sciences économiques, membre de la commission exécutive de la CGT et directeur du Centre d’études économiques et sociales , « Le syndicalisme de classe », publié aux défuntes éditions sociales (1987). Cet extrait est intitulé « L’histoire de la CGT est traversée par un bras de fer continu entre réformistes et révolutionnaires » et nous rappelle que la lutte interne a toujours existé au sein de la CGT... il n’y a donc pas lieu de s’en offusquer !

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