Du congrès à l’élection européenne

, par  Gilles Gourlot

Le 25 octobre 2018 à 20:10, par Gilles Gourlot En réponse à : Du congrès à l’élection européenne

sur le sempiternel débat sur la sortie de l’UE qui n’est comme je le démontre dans mon intervention pas vraiment l’enjeu de l’élection du parlement européen... ( mais ça ne peu faire de mal d’en parler en profitant de la tribune qui nous est offerte a cette occasion. à condition de ne pas dire n’importe quoi)
ne nous perdons pas dans des contradictions tout a fait stérile voire politiciennes...

La question faut il ou pas renverser les institutions de l’UE ne se pose pas sans au préalable répondre à la question principale ; « Les institutions bourgeoises sont elle le seul cadre dans lequel doit se dérouler l’affrontement de classe ? » sans être atteint du moindre stade primaire d’une maladie de jeunesse on peut aisément répondre NON. A partir de la on comprend très vite que la construction d’une superstructure bourgeoise chapeautant la structure des états eu même bourgeois ne fait guère avancer le smilblick c’est a dire la lutte pour outrepasser l’infrastructure capitaliste.

@CN 46400 cite le manifeste ( de marx) dans un passage ou il décrit le décrépitude de la société féodale... il convient de voir que ce stade est dans nos sociétés est largement dépassé. Marx décrit un peu plus loin ce qui se passe après ;
" en un mot le régime féodal de propriété, cessèrent de correspondre aux forces productives en plein développement. Ils entravaient la production au lieu de la faire progresser. Ils se transformèrent en autant de chaînes. Il fallait les briser. Et on les brisa.
A sa place s’éleva la libre concurrence, avec une constitution sociale et politique appropriée, avec la suprématie économique et politique de la classe bourgeoise.« et un peu plus loin : »Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D’un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives ; de l’autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens.« A moins de considérer que le capitalisme soit en train d’opérer son propre »dépassement" il n’y a donc pas de faux espoir a se faire. la bourgeoisie se cherche différentes façons de répondre aux crise structurelles soit en appuyant sur le frein soit en enfonçant le champignon. mais elle teint toujours le volant...
Notre problème politique n’est donc pas de choisir sur quelle pédale doit appuyer la bourgeoisie mais de lui arracher le volant des mains avant quelle n’envoie toute l’humanité dans le mur.
La construction européenne créé des contradictions qu’il faut savoir exploiter. la colère dans toute l’Europe est profonde nous devons donc travailler a diriger cette colère contre l’infrastructure. Je ne pense pas que c’est en se coupant des masses en colère en tentant de leur expliquer que le développement des forces productive qui se feras sur leur propre exploitation est la condition de leur libération que nous avancerons. nous devons donc les inciter a se saisir des leviers qui sont encore à leur portée et qui sont toujours opérant. ces leviers résident principalement dans les états « nations » et ils sont à disputer aussi bien aux bourgeoisie « nationale » que « européenne ».

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