Le rôle du passé du mouvement dans la construction du communisme politique actuel

, par  Xuan

Le 16 juillet 2013 à 14:01, par Xuan En réponse à : Le rôle du passé du mouvement dans la construction du communisme politique actuel

Combien de nos « démocrates » ont vomi tout ce qu’ils savaient contre le « culte de la personnalité », au prétexte de la modération des idées, de la liberté de penser, et en se targuant de notre "philosophie des lumières", mais ne s’émeuvent jamais de l’idolâtrie qui entoure les héros de la bourgeoisie dans notre propre pays ?

Nom de rue, de place, de monuments et d’écoles, effigies, statues édifiées à la gloire de sabreurs du peuple, orgueil des tombes ouvragées saluant l’apothéose des notables et des profiteurs ou mausolée de Napoléon au Invalides, et dont l’enseignement bourgeois bourre le crâne de nos enfants.

Chaque classe a ses héros et les juge selon ses propres critères et non en fonction des sentiments de la classe opposée.

Quant à Staline, son action internationale contre la guerre, contre le nazisme et en faveur de la révolution mondiale peut être évaluée par les communistes du monde entier.
Par exemple Mao disait qu’elle était à 70 % positive, et le PCC avait rédigé deux documents sur ce sujet en 1956 (où l’on voit déjà apparaître les contradictions du Mouvement Communiste International) :
« A propos de l’expérience historique de la dictature du prolétariat »
et « Encore une fois à propos de l’expérience historique de la dictature du prolétariat »

Mais c’est d’abord aux communistes russes qu’il revient de faire le bilan de l’action de Staline dans la patrie du socialisme.

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