De 68 au 38e congrès, un même besoin de dialectique

, par  Francis Velain

Le 16 mai 2018 à 21:22, par Francis Velain En réponse à : De 68 au 38e congrès, un même besoin de dialectique

Bonsoir Bernard,

Tu introduis une immense problématique la démographie à termes et la capacité du capital à créer suffisamment d’emplois pour les générations déjà là.

Moi, je ne sais pas répondre à cela parce que les variables sont en partie indépendante et dans une indépendance possiblement différente qui plus est.
Je peux dresser la nature du besoin relatif de travail pour un besoin de valeur d’usages plus ou moins prévisibles au regard de l’efficacité productive du travail qu’autorise les sciences et techniques et leurs tendances évolutives.

Sur le seul besoin d’emplois, le capital peut avoir soit besoin de moins d’emplois, soit plus.

Pour quel solde ? Je ne sais pas répondre. Il suffit d’une découverte pour que le capital puisse déployer une industrie ou des activités nouvelles ne venant que peu voire pas du tout en compétition, en substitution avec les actuelles. A l’exemple de l’électromagnétisme... Impossible de prévoir à priori si le solde d’emploi sera positif ou négatif.

Par contre, pour une progression certaine de la quantité de valeurs d’usage produites, je suis certain qu’il faudra relativement moins d’emplois

Sur la démographie, je ne suis certain de rien

Par contre sur la mondialisation, Marx en traitait à partir de la seule logique du mode de développement du mode de production.
Et je ne crois donc pas que la mondialisation actuelle relève de la démographie. Je ne partage pas l’idée que « L’économie capitaliste est donc face à un choix de survie dans la mondialisation actuelle en transférant ses capacités productives et ses consommateurs en Afrique avec ses 2 milliards d’habitants en 2050 et en Asie avec 5 milliards d’habitants à cette même période . »
Je vois plutot le capital chercher à imposer partout son mode de développement à une échelle toujours plus considérable pour assurer sa soif d’accumulation.

En ce sens, l’actuelle mondialisation est d’ailleurs bien differente de celle du XIX et de celle de la 1re partie du XXe qui restaient dans la ligne de celle du mode de production précédent : un accés facile à des matières premières avant-tout et la revente de produits manufacturés en retour. Analyse de Marx sur l’inde et la GB par exemple...
Sans compter une certaine division du travail selon Ricardo.

Ces 3 éléments explosent sous nos yeux, à des échelles plus ou moins décisives. Tous les capitaux veulent pouvoir se valoriser partout de la même manière et l’évolution des connaissances scientifiques, facilitent grandement la tâche.

Tout le monde peut accéder rapidement au secret de l’atome, donc développer des centrales nucléaires, de l’imagerie médicales, par exemple ou des mathématiques, donc faire de l’intelligence artificielle...

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