Le bilan : complaisant ou autocritique ? [résolu]

, par  CN46400

Le 1er avril 2018 à 08:23, par CN46400 En réponse à : Le bilan : complaisant ou autocritique ?_resolu_

Quoiqu’on dise, il n’est pas d’autre solution que l’union du prolétariat (ceux qui doivent travailler pour vivre). Mais si l’union oblige à des compromis de circonstances, elle n’implique nullement des concessions idéologiques. C’est, pourtant, ce qui a été fait en 76 lorsqu’il a été clair que le PCG profitait plus au PS qu’au PCF et qu’on en est venu, pour limiter les dégâts, à rejeter le concept de « dictature du prolétariat ». Ce qui a induit dans nos têtes que l’état pouvait être neutre, c’est à dire non inféodé à la classe dominante, quitte à sous entendre que Marx était aussi, quelque part, responsable des crimes staliniens. Parce qu’en fait, on savait tous, que le déficit de crédibilité du PCF, par rapport au PS, était induit par le stalinisme et ses conceptions autoritaires du pouvoir, mais que, pour ne pas entraver notre solidarité de principe avec l’URSS, nous refusions de lancer, chez nous, l’analyse critique du concept stalinien du « socialisme dans un seul pays ». Ce qui, entre nous, est encore refusé 25 ans après la disparition de l’URSS, arcboutés que nous sommes, sur le « déficit démocratique » de l’URSS, alors que ce n’est qu’un des effets du « déficit économique » induit par « le socialisme dans un seul pays ».

Pour la route je propose de méditer, encore, une des dernières phrases du Manifeste de 1848 : Enfin, les communistes travaillent à l’union et à l’entente des partis démocratiques de tous les pays.
Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et projets.

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