L’Europe, le parti de la guerre

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À l’issue de la réunion entre les présidents américain et russe, le 15 août, à Anchorage, en Alaska, Vladimir Poutine déclarait : « Les relations bilatérales ont traversé une période très difficile et, soyons francs, elles ont atteint leur point le plus bas depuis la guerre froide. Je pense que cela ne profite ni à nos pays ni au monde dans son ensemble. Tôt ou tard, nous devrons remédier à cette situation pour passer de la confrontation au dialogue ».

Le 19 août, interviewé par LCI, à New York où il accompagnait, avec six autres dirigeants européens, Volodymyr Zelensky, venu rencontrer Donald Trump, Emmanuel Macron a affirmé que la Russie de Vladimir Poutine est « un prédateur, un ogre à nos portes » qui « a besoin de continuer de manger » pour « sa propre survie ». Avec un tel langage, le président français, c’est certain, s’apprête à « passer de la confrontation au dialogue ».

Ni lui ni ses collègues européens ne semblent prendre la mesure du tournant qui s’est amorcé en Alaska. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, le président finlandais, Alexander Stubb, et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte et Macron, donc, sont allés à Washington chaperonner Zelensky, lui conseillant de mettre une veste et de remercier le maître.

S’étant couchés devant Trump à propos des droits de douane, ils se sont accrochés à leur exigence de cessez-le-feu quand leur patron a déjà dit qu’il n’y en avait plus besoin car c’est de la paix qu’il s’agissait. Comme l’avait soutenu Vladimir Poutine avant lui.

En fait ni Macron ni les autres ne veulent vraiment la paix. C’est le parti de la guerre. La guerre jusqu’au dernier Ukrainien ! Et à prix d’or. Trump ne livrera plus d’armes à l’Ukraine, il les VENDRA aux Européens qui les céderont à Kiev. Les affaires sont les affaires et puis comme cela, les États-Unis ne peuvent plus être accusés d’être des cobelligérants. Les Européens si. Et là encore Macron persiste : une des garanties de sécurité accordée à Kiev doit être une armée ukrainienne assez « robuste », a-t-il affirmé.

La seule chose intelligente qu’on ait entendue de la part de Macron et de ses potes c’est l’idée qu’il faut s’occuper « de la sécurité de tout le continent européen ». C’est ce qu’exigeait Poutine un an avant le déclenchement de l’opération militaire contre l’Ukraine. C’est aussi ce sur quoi insiste le PCF par la voix de son secrétaire national, Fabien Roussel..

Voir en ligne : par Bernard Frederick sur Liberté Actus

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