Pour que le 6 juin soit le début d’un grand débat populaire sur le changement de société !

, par  Joël Yan

Le 6 juin 2023 à 20:13, par Joël Yan En réponse à : Pour que le 6 juin soit le début d’un grand débat populaire sur le changement de société !

Les blacks blocs c’est autre chose : chaque manifestation a ses provocateurs. Quant aux gilets jaunes, ils ont réveillé les peurs ancestrales de la Bourgeoisie face à la« populace. » De Gérard Noiriel à Taine en passant par la répression de la Commune, il suffit de lire l’horreur qu’inspire la perspective d’un mouvement populaire spontané et « incontrôlé. »
En effet, la peur ayant succédé à la surprise, il n’a pas été difficile pour le macronisme, d’isoler cette tentative de faire entendre la misère sociale née de la désindustrialisation de notre pays avec la fameuse formule du premier ministre de Mitterrand, Rocard et de son « traitement social du chômage ».
Quand je parle de misère sociale, je parle aussi des conséquences du chômage de longue durée, du désespoir, dont on voit les ravages dont beaucoup d’enfants sont victimes dans les écoles et des collèges de ces déserts industriels..
La peur de la Bourgeoisie des « barbares » en gilets jaunes a développé de forts réflexes sécuritaires, tolérés dans un premier temps, parce qu’il s’agissait croyait-on d’un mouvement de « beaufs » (référence au personnage obtus d’origine populaire du dessinateur « soixante-huitart » Cabu) « investi et manipulé par l’extrême droite. » Ce qui est faux et ceux qui affirment le contraire ne connaissent pas la vie des quartiers populaires et les gens qui les ont quittés, ils n’ont pas aperçu de nombreux syndiqués CGT ou autres, d’anciens électeurs communistes, l’extrême droite très minoritaire, était tenue à l’écart et LFI tentait une récupération de son côté
La longue litanie des blessés graves et amputés dans des manifestations pacifiques, violence souvent gratuite, provoquée par la réaction du pouvoir, témoignant de cette peur n’a jamais soulevé une indignation à la mesure de l’agression contre les classes populaires.
Maintenant ,la crise du Capitalisme n’arrive plus à nous couper en tranches, rendant les uns longtemps ignorants de la vie ou de la survie des autres...
L’appareil répressif s’est renforcé, aucune précaution officielle n’est prise pour la répression y compris de nos « casserolades »...
Nous avons pris beaucoup de retard et nous le payons. Comme l’a dit F. Roussel nous avons donné le coup de pied pour remonter du fond de la piscine, heureusement.

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