Nous sommes de nouveau dans un moment d’instabilité institutionnelle importante, ce qui nous conduit à nous préparer à toutes les hypothèses, notamment électorales, sans compter celles que nous ne connaissons pas et c’est bien normal.
N’oublions pas dans cette situation que le NFP aux dernières législatives n’est pas parvenu à une majorité. La question qui est posée à la gauche, ce n’est pas de reproduire les deux dernières législatives mais bien de gagner des centaines de milliers d’électeurs.

Mais l’élément essentiel, quoi qu’il arrive, c’est la crise sociale et démocratique, l’affrontement de classe, la guerre qui s’installe en Europe, le risque d’un engagement toujours plus grand de la France, le génocide à Gaza, Netanyahou armé par les Etats Unis et la communauté internationale incapable de faire cesser le massacre, l’Union européenne qui se couche devant Trump...

C’est pourquoi au passage, par rapport aux camarades qui s’interrogent sur la date possible du congrès, je crois qu’il est illusoire de songer à un moment plus paisible parce que la crise et l’affrontement de classe vont continuer à s’approfondir et que nous n’aurons pas de répit !
La crise institutionnelle n’apportera pas de solution quelle qu’en soit l’issue, le parti socialiste et les verts veulent plus d’argent pour la guerre, comment prétendre alors faire reculer l’austérité ? La FI dans sa présidentialisation à l’extrême fait feu de tous bois quitte à cliver, diviser le peuple.
Pourtant dans ce chaos national et international, la peuples cherchent une issue, refusent de payer des guerres au service de la domination de l’impérialisme, veulent sortir de l’ordre néocolonial.
Quelle force politique pour incarner cette issue, ce combat pour la transformation sociale, pour un autre ordre mondial, pour la paix ...et le socialisme.
Les alliances nous ont parfois permis de conserver des élus, voire d’en gagner, jamais elles n’ont résolu durablement la question de la reconquête de l’influence idéologique et active du PCF.
Elles n’ont pris de sens, en 1936 et 1945 notamment, que lorsque préalablement nous incarnions une force utile, une force porteuse d’un projet répondant aux besoins et aspirations populaires, une force permettant que les travailleurs fassent irruption dans la vie politique de la commune jusqu’à l’Etat et sa représentation politique, décident dans les entreprises.
Il nous faut certes affronter l’immédiat et en même temps affronter l’avenir, cette crise française et internationale comme la nécessité de nous hisser à la hauteur de la force de transformation révolutionnaire.
que nous voulons construire et renforcer.
La résolution proposée me paraît respecter cet équilibre et permettre aux communistes d’agir dans ce sens, je la voterai donc.