A propos de la crise et de l’Euro

, par  Paul Barbazange

Le 11 décembre 2011 à 18:42, par Paul Barbazange En réponse à : A propos de la crise et de l’Euro

Faire péter l’Europe capitaliste !

Je viens de lire avec grand plaisir l’article de Robert Brun. Vrai effort d’expression simple et convaincant sur une réalité politique complexe, difficile à décortiquer car au coeur de l’affrontement idéologique.
Il n’a jamais été simple de parler en communiste de monnaie, finances, banques... choix politiques et actions dans ces domaines.
Cet article m’aide. Il nous aidera. Je souhaite y apporter complément au travers de la réflexion et de l’action de ma section.

Depuis le non au référendum nous avons choisi d’agir sous le mot d’ordre :"Faire péter l’Europe capitaliste".

Pourquoi ? Parce qu’il est impératif dans l’action politique de dessiner par un mot d’ordre facile à reprendre l’objectif politique proposé.

De faire simple, sans être simpliste. Populaire sans populisme !

A l’expérience, modeste pour le moment , mais réelle, ce mot d’ordre fonctionne.
Il interroge, il mobilise.
Un par son fond : Europe capitaliste, faire péter

Deux : par sa forme : faire péter... des camarades l’ont fraternellement qualifié de "Corse..." C’est leur choix, après tout la population corse a sû à un moment critique de l’histoire, en 1943, faire preuve de l’utilité de la lutte armée.
En fait il nous semble bien souligner l’essentiel
L’Europe politique capitaliste, parce que capitaliste depuis sa mise en place en 1956 est organisée contre les exploités, contre les peuples, contre les nations, toutes les nations. Elle s’est peu à peu structurée, institutionalisée. Y compris sous la forme de la construction de partis politiques européens socio- démocrates ou de droite créés pour cela.
Qu’est le PGE dans ce cadre ? La question peut être poseée. Parce qu’elle est utile.
"Faire péter" La forme dit bien le fond. Nous ne nous heurtons pas à une situation dans laquelle continuité électorale ou idéologique seraient acceptables, c’est bien de ruptures qu’il est question.

Quand au niveau où se réaliseront ces ruptures, nationaux, européens... Comme je suis convaincu que c’est lorsqu’une idée s’empare des masses qu’elle devient une force, je réponds qu’à mon sens rien ne viendra de l’Europe entitée géographique, politique,idéologique, encore moins de la mise en cause hypothétique de l’une de ses institutions. Les ruptures se construiront là où agissent les peuples, au plus près des masses dans l’action. Donc sur les lieux de production, d’échange, de formation et de services, en un mot dans les entreprises.
Beaucoup sont aujourd’hui des "transnationales" aux structures tentaculaires, aux contours difficiles à saisir nous le savons ; C’est quand même dans la réalité la plus proche des travailleurs que nous avons une chance de les battre.
Où , quand et comment ? Nul état major ne peux prétendre prévoir.
Pour nous c’est en France que tout se jouera, pour d’autres au Portugal ou en Grèce... Pourquoi pas demain en Allemagne...? Les acquis des luttes pour le socialisme dans ce pays, RDA comprise, sont toujours là , à nous communistes internationalistes de les fructifier face aux pratiques de collaboration.
Face au capitalisme centralisé et autoritaire d’aujourd’hui et de demain soyons les militants de la proximité.
Le cadre national n’a rien perdu de sa pertinence.

Rien ne se décidera d’abord au siège ou même autour du siège de la BCE.
Nous aurons trannsformé la Banque de France avant, juste avant peut être, mais avant ! A raisonner autrement nous déléguerions à nouveau à d’autres la responsabilité du devenir de notre peuple. Nous savons d’expérience où cela peut mener.
Nous le savons tous
Débattons et agissons.
Paul Barbazange Béziers. Le 11 12 2012.

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