Comment la terre d’Israël fut inventée par Pierre Stambul

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« Dans la guerre israélo-palestienne, il y a un aspect qu’il ne faut jamais mésestimer. Le sionisme a opéré une gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives. C’est cette manipulation qui permet l’adhésion majoritaire des Juifs (aussi bien en Israël que dans le reste du monde) à un projet colonialiste et militariste qui détruit chaque jour un peu plus la Palestine et généralise l’apartheid. »

Dans un ouvrage précédent (Comment le peuple juif fut inventé, chez Fayard), Shlomo Sand avait réduit à peu de choses deux mythes fondamentaux du sionisme : l’exil et le retour. Non, il n’y a pas eu d’exode massif des Juifs lors de la destruction du Temple par les troupes de Titus en 70 ap JC. Les Juifs d’aujourd’hui ne sont pas les descendants des Hébreux de l’Antiquité. Ils descendent majoritairement de convertis. L’idée sioniste qu’après des siècles d’exil, ils auraient fait leur retour sur la terre de leurs ancêtres est une fiction.

Cette fois-ci, Shlomo Sand s’attaque à un autre mythe meurtrier. Pour les membres du courant national-religieux, « Dieu a donné cette terre au peuple juif » et au nom de ces conceptions intégristes, les Palestiniens sont des intrus. Mais les sionistes « laïques » partagent cette même conception. Ils ont fait de la Bible un livre de conquête coloniale en affirmant que les Juifs ont toujours eu un attachement indéfectible à « la terre d’Israël », ce qui leur donne un droit de
propriété exclusif. C’est ce mythe de la terre qu’il passe à la moulinette avec un style agréable et de très nombreuses références historiques et bibliographiques. Bref, c’est un livre absolument indispensable.

Histoires personnelles

Dans Comment le peuple juif fut inventé, Shlomo Sand avait raconté quelques anecdotes personnelles. Son amitié ancienne avec le poète palestinien Mahmoud Darwish, banni de son propre pays et qui n’aura même pas pu être enterré dans son village d’origine (qui n’existe plus). L’histoire aussi de son beau-père, catalan et rescapé de la guerre d’Espagne qui finit par « atterrir » en Israël.

Là, Shlomo nous livre quelques touches de ses origines. Il est né dans un de ces camps de rescapés juifs du génocide nazi pour lesquels il n’y avait qu’une seule destination possible : Israël. Les Palestiniens ont payé pour un crime européen.

En 1967, Shlomo est soldat dans une armée qui fait la conquête sanglante de Jérusalem-Est. Il décrit la fièvre nationaliste des jeunes qui l’entourent, cette certitude de « revenir sur la terre de leurs ancêtres ». Il décrit aussi un crime de guerre gratuit : un vieux Palestinien torturé à mort par cette armée qui se dit morale. Son écriture s’empreigne alors d’une grande émotion.

Shlomo Sand est un professeur universitaire d’histoire. Son université, située dans les faubourgs de Tel-Aviv, a été construite sur un de ces nombreux villages (plusieurs centaines) rayés de la carte avec l’expulsion de la population palestinienne en 1948. Les habitants de ce village n’ont pas combattu et ont espéré jusqu’au bout qu’ils ne seraient pas expulsés. L’État d’Israël pratique un
négationnisme total sur la vraie histoire de cette terre et notamment sur les Palestiniens. Shlomo évoque l’action de l’association israélienne anticolonialiste « Zochrot » qui fait revivre la mémoire de ces villages rayés de la carte.

Shlomo a milité dans le mouvement de l’extrême gauche antisioniste Matzpen dans les années 80. Il ne se définit plus comme antisioniste. Pourtant, encore plus que le précédent, son livre démolit avec beaucoup d’efficacité les mythes sionistes.

Il est partisan de deux États vivant côte à côte en Palestine qui seraient des États de tous leurs citoyens. Il écrit pourtant : « En apparence, l’occupation, entrée dans sa cinquième décennie, prépare au plan territorial, la constitution d’un État binational ».

Il est contre le droit au retour des réfugiés palestiniens. Il explique à titre de comparaison qu’on ne fera pas revenir les millions d’Allemands originaires des pays de l’Est descendants de ceux qui ont été chassés en 1945. Pourtant, il montre bien comment l’expulsion des Palestiniens de leur pays en 1948 a été criminelle, comment Israël a rendu définitive leur expulsion. Son enquête sur le village détruit pour construire son université (et ses habitants) est précise et sans concession.

Il a espéré avant 1967 que son pays saurait se normaliser et faire une paix juste. Amèrement il écrit : « je ne savais pas que je vivrais la majeure partie de mon existence à l’ombre d’un régime d’apartheid, alors que le monde “civilisé”, du fait notamment de sa mauvaise conscience, se sentirait obligé de transiger avec lui, et même de lui apporter son soutien ». Le mot « apartheid » est souvent utilisé dans le livre pour qualifier la réalité actuelle.

Une terre habitée par de nombreux peuples et une religion venue de l’étranger

Dans Comment le peuple juif fut inventé, il y avait un chapitre difficile pour un non-spécialiste sur la notion de « peuple ». Cette fois-ci, Shlomo examine les notions de patrie, de frontières, du droit du sol et de droit du sang. Chapitre ardu mais dont la conclusion est claire. La prétention des sionistes de retourner dans leur « patrie » au nom d’une histoire réécrite ne repose sur aucune des différentes constructions de patries que l’histoire a connue.

Comment la terre qui est aujourd’hui Israël/Palestine fut appelée dans l’histoire ? Quelle est l’importance de Jérusalem ?

La Bible parle de Canaan et affirme que les Hébreux sont venus de l’étranger. Les deux personnages centraux, Abraham et Moïse seraient venus, l’un de Mésopotamie, l’autre d’Égypte. Ces personnages sont légendaires. Le livre de Josué (qui est une véritable apologie du nettoyage ethnique et du génocide) évoque une terre habitée par de nombreux peuples qui restent toujours là malgré les massacres. Autrement dit la religion juive décrit un peuple venu de l’extérieur ayant une haine terrible pour les autochtones.

Dans la Bible dévoilée, les archéologues israéliens estimaient que la Bible avait été essentiellement écrite dans le royaume de Judée, peu avant la prise de Jérusalem par les Babyloniens (VIIe siècle av JC). Shlomo Sand va plus loin. Il pense que le texte a été écrit par les lettrés qui ont été autorisés par l’empereur perse Cyrus à retourner à Jérusalem, voire plus tard à l’époque hellénistique. Ces lettrés sont entourés de paysans restés majoritairement païens, ce qui explique tout le mal que la Bible dit des autochtones.

Dans le livre des livres, la promesse de la terre pour le peuple élu est toujours soumise à condition. Tout est conditionné par le degré d’intensité de la foi en Dieu. Quand les colons religieux actuels prétendent que « Dieu leur a donné cette terre », ils s’écartent beaucoup de leur texte fondateur. La région d’Israël/Palestine s’est appelée Canaan et la région de Jérusalem la Judée. Cette région avait un peuplement hétérogène et on y parlait des langues diverses. Ce n’est qu’à l’époque des Maccabées (IIe siècle av JC) que la religion s’est répandue dans de nouvelles régions (Samarie, Galilée, Néguev) puis plus loin dans l’empire romain. Il n’y a aucune référence à la « terre promise ». Le philosophe juif Philon d’Alexandrie a vécu à l’époque de Jésus-Christ et il est peu probable qu’il ait effectué un quelconque pèlerinage à Jérusalem pourtant toute proche.

Contrairement au mythe enseigné aujourd’hui dans les écoles israéliennes (l’exode de plusieurs de
millions de Juifs quand les troupes de Titus détruisent le deuxième temple), il y a eu trois grandes
révoltes juives aux premier et deuxième siècles après JC qui traduisent un antagonisme fondamental
entre polythéistes et monothéistes. Mais aucun exode massif et encore moins un tel nombre. Après
la dernière révolte juive (Bar Kokhba, 135 ap JC), la région prend le nom de Palestine et la
population va se convertir au christianisme puis cinq siècles plus tard à l’islam. Il n’y a pas de trace
du terme « Eretz Israel » (la terre d’Israël) à l’époque.

La religion juive et l’absence d’attachement à la terre

Le premier commandement du Talmud « interdit explicitement aux fidèles juifs de s’organiser pour
émigrer dans le foyer saint avant la venue du messie ». Seule une dissidence du judaïsme, les
karaïtes prêcheront une immigration en Palestine. Malgré (comme les Juifs) une grande dispersion
dans le monde, les karaïtes seront présents à Jérusalem lors de la prise de la ville par les Croisés et il
y a toujours une synagogue karaïte à Jérusalem.

Les lettrés juifs qui visitent la région au Moyen-Âge cherchent surtout leurs coreligionnaires. L’un
note d’ailleurs qu’il y a beaucoup plus de Juifs à Damas qu’à Jérusalem.

À la base du sionisme, il y a l’alyah, la « montée » en Israël. C’est une manipulation : l’alyah,
c’était (dans la Kabbale) « l’ascension mystique de la personne qui se condense dans la formule :
ascension de l’âme ». Du IVe au XIXe siècle, les chroniques ont répertorié seulement 30
pèlerinages juifs en Palestine alors qu’elles ont répertorié 3500 comptes rendus de pèlerinages
chrétiens. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Le pèlerinage est une tradition chrétienne puis musulmane.
La prière juive « l’an prochain à Jérusalem » évoque une rédemption prochaine et pas une
émigration. « La ville sainte est pour le juif religieux un souvenir qui nourrit la voix et pas un site
géographique attractif ».

Et si le sionisme était une invention chrétienne ?

On connaît aujourd’hui les mouvements chrétiens sionistes. Ces mouvements évangélistes ont très
puissamment aidé la colonisation de la Palestine financièrement et politiquement. Accessoirement,
ces Chrétiens sionistes sont attachés à un « Juif irréel », pas aux Juifs réels. Pour eux, les Juifs
doivent chasser de la terre sainte Armageddon (= le mal = les Arabes) puis se convertir à la « vraie
foi », sinon ils disparaîtront car ce courant est millénariste (et antisémite). Ces Chrétiens sionistes
ont identifié la colonisation de nouveaux territoires (Amérique du Nord, Afrique du Sud, Australie)
à la conquête de Canaan par Josué.

Déjà Mohamed Taleb était allé plus loin dans l’idée que le sionisme a des origines chrétiennes. Les
Chrétiens sionistes, ce sont les « dissidents » du protestantisme (évangélistes, puritains).
Shlomo Sand parle aussi des Anglicans et il accumule des faits sur l’histoire anglaise. Dès le XVIe
siècle avec la Réforme, la Bible est traduite. Le monde hébraïque antique, tel qu’il est décrit dans la
Bible devient familier. Le « juif irréel » devient sympathique. Après plusieurs siècles d’interdiction
de séjour, Cromwell (en 1656) autorise le retour des Juifs en Angleterre (des facteurs économiques
jouent aussi. Les Juifs chassés d’Espagne et réfugiés aux Pays-Bas ont contribué à la prospérité de
ce concurrent).

De nombreux personnages publics britanniques évoquent le « retour » des Juifs en Palestine (au
XIXe siècle, Shaftbury, Palmerston et bien sûr Disraeli, Premier ministre et fils de Juif converti).
Les Britanniques manifestent un intérêt croissant vers la Palestine, pièce essentielle sur la route de
l’Inde.

À partir des pogroms de 1881, des millions de Juifs de l’empire russe partent vers l’Ouest. Ils iront
principalement vers les États-Unis car la Grande-Bretagne ferme ses portes. Premier ministre en
1905, Lord Balfour fait adopter en 1905 une loi très restrictive contre l’immigration, principalement
celle des Juifs. Il tiendra publiquement des propos antisémites. Le même enverra à Rothschild la
fameuse déclaration Balfour en 1917. Il n’y a pas contradiction. Pour Balfour, les Juifs sont
« inassimilables » s’ils viennent en Europe mais ils deviennent des colons servant les intérêts de
l’empire britannique s’ils vont s’installer en Palestine. Pour de nombreuses raisons, dont
l’attachement à une lecture familière de la Bible, la déclaration Balfour a fait consensus chez les
principaux hommes politiques britanniques.

On a donc eu au début du XXe siècle la rencontre de trois phénomènes politiques qui ont
rendu faisable le projet sioniste : une sensibilité chrétienne issue du monde protestant
articulée avec une vision coloniale britannique, l’antisémitisme virulent en Europe de l’Est et
l’apparition d’un nationalisme juif qui a tout inventé : l’histoire, la terre, la langue.

Le sionisme et la religion juive

On connaît les virulentes critiques contre le sionisme, venues des Juifs socialistes qui seront
hégémoniques dans le monde juif européen jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Le Bund, parti
ouvrier préconisant « l’autonomie culturelle » des Juifs sans territoire spécifique, était farouchement
antisioniste. Et les partis ouvriers socialistes ou communistes dans lesquels militaient beaucoup de
Juifs/ves étaient aussi très critiques.

On connaît moins l’opposition radicale des Juifs religieux au sionisme. Le livre de Yacov Rabkin
Au nom de la Torah, l’opposition juive au sionisme apporte de nombreux faits. On a souvent en tête
l’attitude actuelle des religieux juifs. Depuis 1967, ils sont devenus majoritairement colonialistes,
nationalistes et racistes à l’image d’Ovadia Yossef, fondateur du Shass ou du grand rabbin de la
ville de Safed qui interdit de louer à des « Arabes ». Il n’en a pas toujours été ainsi et Shlomo Sand
rappelle que pour les religieux, la « terre sainte » n’a jamais été la patrie des Juifs. Le judaïsme
réformateur était contre le sionisme car il craignait (à juste titre) que cela retarderait la marche vers
l’égalité des droits. Les Juifs orthodoxes étaient encore plus durs. Citons certains de leurs propos :
« reçois la Torah dans le désert, sans pays, sans propriété terrienne », « Les sionistes n’aspirent qu’à
secouer le joug de la Bible et des commandements pour n’en conserver que le national, voilà ce que
sera leur judaïsme ».

Dans le sionisme, la terre remplace la Bible, et la prosternation devant le futur État prend la place
de la ferveur envers Dieu.

Quand Theodor Herzl essaiera de rallier au sionisme les rabbins, l’immense majorité d’entre eux
protestera et organisera même une résistance aux idées sionistes. Ils publieront à plusieurs en 1900
une brochure : « livre éclairant , pour les honnêtes gens, contre le système sioniste ».
Le sionisme n’est pas seulement en contradiction avec les droits fondamentaux (refus du
racisme, du colonialisme, des inégalités), il est aussi en contradiction avec la religion. Il a
nationalisé le langage juif religieux et transformé la Bible en un livre de conquête coloniale.

Le sionisme et les Arabes

La question de la présence d’Arabes en Palestine au début du mouvement sioniste n’a quasiment
jamais été soulevée. Comme la plupart des colonisateurs, les sionistes n’ont pas vu (ou pas voulu
voir) le peuple autochtone.

Pourtant, alors que jusqu’en 1922, l’immigration des Juifs en Palestine est autorisée, ce pays reste
arabe à 90% à cette époque. Et les Palestiniens formeront les 2/3 de la population quand la guerre
de 1948 éclate.

Il y a eu chez les sionistes des humanistes qui imaginaient une coexistence pacifique avec les
Palestiniens. Citons Ahad Haam ou plus tard Martin Buber. Mais ils ont vite été débordés par les
partisans du « transfert », l’expulsion des Palestiniens.

Dans son film La terre parle arabe , la cinéaste franco-palestinienne Maryse Gargour montre que
tous les dirigeants sionistes étaient favorables au « transfert » dès 1930. Ils ne divergeaient que sur
la méthode pour y parvenir.

Dès 1930, la plupart des recherches sionistes sur le passé se sont efforcées de situer et de maintenir
la terre d’Israël au centre de « l’être juif ». Ils sont parvenus à une conclusion insensée : « les
Arabes se sont emparés de la terre d’Israël en 634 et ils s’y sont maintenus depuis lors en tant
qu’occupants étrangers ». Certains propagandistes vont même jusqu’à comparer avec la présence
arabe en Espagne qui a duré plus de 7 siècles. En fait, au-delà de tous les textes d’autojustification,
la colonisation sioniste n’a connu comme seul frein que les limites du rapport de force. C’est
pourquoi le gouvernement israélien actuel qui est soutenu à bout de bras par l’Occident semble
pouvoir tout se permettre.

Shlomo Sand analyse plusieurs mythes qui ont accompagné la conquête sioniste : celui du travail,
celui des kibboutz qui, au-delà de l’idéal égalitaire, étaient avant tout des instruments de conquête
de la terre réservés aux seuls Juifs, et celui du syndicat Histadrout, réservé lui aussi aux seuls Juifs.
Les kibboutz ont systématiquement été installés dans les zones frontalières pour empêcher le retour
des « infiltrés » (= les réfugiés palestiniens). Ils sont en déclin aujourd’hui parce qu’on est passé à
une nouvelle forme de colonisation.

Depuis 1967

Le mythe de la terre a guidé la politique sioniste. Depuis 1967, il en est le centre.

La colonisation sioniste s’est faite sous l’égide imaginaire, dynamique et mobilisatrice de la
« rédemption du sol ».
Shlomo Sand est très sévère pour la « gauche sioniste » qui a participé à toutes les conquêtes. Il y a
eu consensus pour le concept de « judaïsation de la terre » qui signifie bien sûr l’expulsion des
Palestiniens. Les nationalistes les plus zélés sont venus de la gauche : Moshé Dayan, Yigal Allon.
Shlomo pense que la guerre de 1967 n’était préméditée ni d’un côté, ni de l’autre. J’ai des doutes à
partir d’un témoignage familial. Un cousin de mon père, général de l’armée de l’air israélienne, m’a
affirmé dès juillet 1967, qu’Israël n’avait pas été menacé, que les projets de bombardements
étaient prêts depuis des années et que la colonisation allait commencer.

Dès la fin de cette guerre, les intellectuels israéliens les plus éminents ont signé le « manifeste pour
le grand Israël », prélude à la colonisation. 20 ans plus tard et malgré l’Intifada, le principe de
l’État « ethno-démocratique » a repris le dessus. Le sionisme est une machine infernale qui ne
saura pas s’arrêter d’elle-même.

Pour conclure

Logiquement, Israël se retrouve aujourd’hui gouverné par une coalition d’extrême droite. Le
consensus qui a abouti à cela vient en partie d’une histoire totalement réécrite. Comme pour son
livre précédent, Shlomo Sand sera sûrement très lu en Israël. Les sionistes l’injurieront. On enverra
d’éminents spécialistes pour réfuter des faits pourtant indéniables. Ce livre doit nous aider à
démonter les mythes meurtriers.

Le jour où la « rupture du front intérieur » sera possible en Israël, ce livre, comme le
précédent, aidera les Israéliens à se débarrasser d’une identité falsifiée qui contribue à
détruire la société palestinienne mais qui est aussi suicidaire à terme pour les Israéliens.

Pierre Stambul

jeudi 11 octobre 2012

Citation d’Eric Cantona

Nous sommes choqués de voir que certains politiciens et institutions sportives qui se sont inquiétés
de la tenue de l’Euro en Ukraine, en raison des violations des droits de l’homme, se taisent quand
Israël est censé accueillir la coupe européenne de foot des moins de 21 ans en 2013.

Le racisme, les violations des droits de l’homme et du droit international sont monnaie courante
dans ce pays.(...)

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  • (2016) 37eme congrès du PCF

    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).