Elections : ne rien laisser filer Législatives, sénatoriales... : PG/PCF une alliance sans merci !

, par  lepcf.fr , popularité : 1%

Les élections sénatoriales, au second degré, sont parfois bien trop loin des militants. Il n’empêche qu’elles ont leur importance, ne serait-ce que par les réseaux d’alliances qu’elles mettent en valeur. Quelques informations donc, ce qui permet d’ailleurs de rappeler que le fameux "accord" national justifiant tous les abandons aux présidentielles, accord qui devait être finalisé pour la conférence nationale du début juin, puis début juillet... pour les législatives, n’est toujours pas là et que les statuts du PCF n’ont pas changé : c’est aux communistes des circonscriptions électorales de décider au scrutin secret si nécessaire. Dans mon département ce sera le cas si le PG maintient des prétentions dénuées de tout fondement.

Cette publication est aussi un nouvel appel à débattre pour au moins deux raisons :
- Les candidatures aux sénatoriales sont l’affaire de tous les militants et de tous les électeurs, d’un département à l’autre nous avons intérêt à ne rien laisser filer.
- La stratégie de Front de Gauche, telle qu’elle est voulue par la direction a été rejetée par 40 % des communistes, le débat en est relancé.

Ce texte est repris du site "Vive le PCF", le mercredi 27 juillet.

P. Barbazange.

Législatives, sénatoriales… : PG/PCF une alliance sans merci !

Par "Vivelepcf", 27 juillet 2011

Le Parti de gauche s’apprête à présenter des listes aux élections sénatoriales, indépendantes de celles de la gauche unie, dans six départements d’Ile-de-France : l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, le Val d’Oise, Paris et la Seine-et-Marne. La raison : l’accord PS, EELV et PCF ne leur laisse aucun siège éligible. Il faut dire que le PG ne pèse pratiquement rien en nombre de grands électeurs.

Mélenchon, réélu sénateur pour la 3ème fois en 2004, l’avait été sur la liste du PS comme PS. Depuis il a gagné un poste plus sûr au Parlement européen grâce aux voix du PCF.

Tout cela n’est pas très gentil de la part du PG pour le PCF.

Dans l’Essonne et la Seine-et-Marne, il fragilise les conditions de la réélection des sénateurs communistes Bernard Vera et Michel Billout, derniers éligibles sur leur liste. A Paris, c’est même Pierre Laurent qui pourrait accéder plus tard à la Haute Assemblée.

Le PS n’ayant pas de poste d’homme (parité et équilibres internes obligent) à laisser au PCF, un arrangement (bien politicien !) a été trouvé. Nicole Borvo sera représentée, alors qu’elle avait annoncé le contraire, puis elle démissionnera pour laisser la place à Pierre Laurent, premier non-élu sur la liste de gauche. Le PG va-t-il perturber tout cela ?

Enfin dans le Val-d’Oise, la direction du PCF s’inquiète de la menace pesant sur l’élection du candidat qu’elle a désigné. Cela ne va pas nous toucher beaucoup puisqu’il s’agit de Robert Hue qui n’est plus communiste et combat la raison d’être du PCF…

Mélenchon et ses supporters n’ont vraiment pas de reconnaissance ! Depuis le PACS avec le PCF, ils ont pourtant bien profité.

Parti de quasiment rien, le PG s’est constitué un bon socle d’élus avec un député européen (Mélenchon seulement, Mme Vergiat, ex-socialiste, a été choisie par la direction du PCF), 17 conseillers régionaux gagnés en 2010 quand le PCF en perdait 40, 10 conseillers généraux…

Autre gain inestimable pour le lancement du PG, l’argent ! De campagne électorale en campagne électorale, le PG a pu financer son lancement à hauteur de millions d’euros d’argent public, remboursés grâce aux voix communistes.

On ne voit pas pourquoi Mélenchon s’arrêterait en si bon chemin maintenant qu’il est le candidat du PCF à la présidentielle.

Pour les législatives, les prétentions du PG sont extravagantes. Les marchandages ne semblent même pas finalisés alors que l’on avait promis aux communistes un accord avant la mi-juin.

Pour les financements des futures campagnes, qui va payer la majeure partie de la campagne de Mélenchon ? Devinez !

Mélenchon et ses amis du PG ont compris à quel point la direction du PCF a besoin d’eux pour faire émerger son « Front de gauche ». Ils tirent sur la corde au maximum.

La réélection de deux ou trois sénateurs communistes n’est pas leur problème.

Plus que jamais, la question est posée : combien de temps les communistes vont-ils accepter de se laisser manœuvrer, caricaturer, dépouiller par ceux que la direction du PCF est allée chercher ?

Ce n’est pas qu’une question d’organisation. C’est une question de perspective politique.

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