Faire autre chose et autrement que ce qui se fait depuis des décennies (1/2)

La fermeture de milliers d'usines en France, l'adoption de l'Euro , le non contrôle aux frontières des marchandises sous-payées, le non contrôle des loyers et des prix, la non moralité des élus de toutes tendances, les indemnités confortables des élus nationaux et régionaux et bien d'autres carences territoriales expliquent le taux d'abstention et le vote FN-RN . Ce chaos organisé par les capitalistes français au nom de la mondialisation pour qu'ils sauvent leur système inégalitaire est en plein développement , ce qui aboutira à une guerre civile par la force des choses . Le peuple est divisé en multiples chapelles d'intérêt :publique-privé,assistanat divers, villes dites riches et villes pauvres, partis politiques par dizaines et syndicalisme divisé .Cette ultra-division consécutive à la crise permanente du capitalisme va aboutir une révolte non maîtrisée par les révolutionnaires qui ont perdu leur ancrage dans les masses populaires déshéritées...Ce moment historique à venir doit être compris par les communistes très vite afin de construire une stratégie économique et sociale à la hauteur de la situation actuelle et à venir !!!

Faire autre chose et autrement que ce qui se fait depuis des décennies (1/2)

Bonjour,
Merci à Yves pour cette contribution !
Je n'ai pas les compétences suffisantes pour aller plus loin dans les réflexions et les propositions mais je partage l'analyse qui est faite de la nécessité de sortir de la spirale actuelle de désintégration du monde du travail. En haut, il reste une minorité de hauts cadres aux emplois bien rémunérés. En bas, il n'y a plus que l'espoir d'un emploi précaire (CDD, Intérim, temps partiel) ou d'aides sociales qui achètent le silence des plus pauvres. Comment se projeter dans le futur avec ces perspectives ? Comment échapper à la tentation de plonger dans la délinquance, pour certains jeunes de nos quartiers (mais pas que) quand on voit les difficultés des « adultes » et l'étalage d'argent et de grosses voitures des caïds dans une société qui ne jure plus que par le paraître et la consommation ?
C'est dans ce désespoir social et cette colère diffuse contre cet état de fait que se développe l'abstention et le vote d'extrême-droite.
En revenant sur des réalités du quotidien (l'insécurité, la valorisation du travail, le plein emploi,...), la campagne de Fabien Roussel (au début) avait ouvert une voie intéressante, en montrant qu'on pouvait ouvrir des perspectives progressistes, « heureuses », sur ces questions.
Redonner des perspectives concrètes, entendables, sur l'emploi et les salaires, sur la formation et la santé, mais aussi affronter les réalités que rencontrent nos concitoyens, sans faux-semblants, c'est ce qui nous permettra de redevenir audibles par nos concitoyens.

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