Quel rassemblement ? Pour quoi faire ? - commentaires

autrement dit

Notre camarade Gérard Garcia de Cazouls a illustré de la plus belle manière notre contribution

Autrement dit

Cumulé, abondant, bedonnant, arrogant, c'est cette bête immonde qui mène notre monde et nous fait tant de mal.

Convulsif, systémique, sous l'emprise des crises le système s'emballe, la gangrène est globale, notre monde vacille.

Exploité, opprimé, aliéné, dominé, sacrifié, comme un citron pressé

Dans l'insécurité au bord du précipice le salariat subit de plein fouet l'injustice.

Pas de molle alternance, pour eux c'est du sain doux que du gras qu'on retranche pour nous c'est que du rance !

Tans pis si je dérape, la bourgeoisie sa race ! ça pue que de la crasse ! Les François, les Sarkos, les Arnaud et mêmes les bobos il faudra qu'on les chasse

C'est la lutte des classes, c'est pour la fronde un front, c'est classe contre classe.

Nous ne laisserons rien, les coffres, les trésors, et même les tentures, au prix de la sueur, fabriqués par nos mains, tout ça nous appartient.

Assez de bas de laine, assez des actionnaires, argent stérilisé qui nous prive, nous saigne

C'est la révolution jusqu'au bout c'est la lutte, c'est la lutte sans fin, celle du communisme, celle du genre humain.

Pas besoin de programme, Commençons tout de suite y a tant de chose à faire.

Il nous faut des docteurs, partout des infirmières, partout des professeurs, et puis des ingénieurs, des cadres supérieurs, surtout des créateurs.
Aux utiles fonctions, il faut des fonctionnaires.
Pour répondre aux besoins il faut pleins de services.

Cotisons, cotisons ! Abondons notre caisse pour la santé, pour la vieillesse, pour la vie, pour le travail, sans cesse.

Contributions directes, construisons des écoles, des stades, des hôpitaux modernes, des avions des bateaux.

Combattons les virus, endiguons la famine, la misère, la guerre, les dictatures.
Dispatchons le savoir, propageons la culture.

République caduque, démocratie en friche, c'est la main dans le sac que l'élite s'illustre, magouilles tout terrain, camouflage grossier.

L'intérêt général est toujours bafoué, prenons les choses en main.
Rassemblons nous, Marchons ! Marchons ! Le pouvoir reprenons, et assumons des lors notre rôle historique.

Gérard

Quel rassemblement ? Pour quoi faire ?

On a tout connu à Béziers : le clan Gayssot pour commencer. Il y a ensuite l'affaire des CUAL avec José Bové dont on a pu mesurer par la suite la dérive.. Il y a eu la période Front de Gauche qui ressemblait à s'y méprendre aux CUAL. Militer oui, mais s'enliser dans des structures qui ont failli, non ! Les directions nationale et départementale du PCF sont largement à côté du réel. A Béziers nous avons mené des actions pour la Palestine et avons essayé d'élargir le sujet aux autres aspects de la paix et du désarmement. Pas facile ! Enfin on a réussi une bonne édition 2014 de notre traditionnelle Marche de la Paix..

Quel rassemblement ? Pour quoi faire ?

concrètement quoi ? A la place du front de gauche ? C'est la question que tu poses ?
Alors concrètement : le rassemblement du salariat sur ses intérêts de classe pour la lutte de classe jusqu'au bout. Car nous avons la conviction que, comme nous le disons dans notre texte :

« Ce qui au fond travaille la société française c'est la nécessité historique que le monde du travail prenne toute sa place dans la direction des affaires du pays pour la maitrise de ses moyens de production de ses conditions de travail et de vie, redistribuant les richesses à ceux qui les produisent, condition essentielle pour une amélioration de leur existence. »
amicalement,
Christian Harquel

Quel rassemblement ? Pour quoi faire ?

Je suis particulièrement attentif à l'interrogation de P. Lavallée « Et concrètement quoi ? » Pour une bonne et simple raison, je milite quasi quotidiennement avec les rédacteurs de ce texte depuis 1977 soit : 37 ans. Nous ne sommes pas dans la même section, nous sommes pour certains dans la même cellule ( d'établissement scolaire) que nous avons maintenue, à force d'efforts, contre vents et marées. Nous militons dans deux sections qui s'appuient historiquement l'une sur l'autre et pourtant ce qui m'interroge c'est bien depuis des années la question du « concrètement quoi ? » Au jour le jour. Combien de fois ai- je insisté auprès des rédacteurs sur les pratiques de luttes syndicales et leur quotidien, combien de fois ai- je essayé (la plupart du temps en vain) qu'ils contribuent au niveau de leurs possibilités à la vie de la fédération. Combien de fois ? Très souvent nous nous sommes rencontrés, par exemple depuis 27 ans pour faire vivre notre fête intersection bien supérieure en participation aux fêtes fédérales... Nous nous sommes rencontrés aussi en de multiples occasion : choix de candidat(e)s aux législatives, aux régionales, luttes sociales, de solidarité( en ce moment pour Gaza)... et pourtant la question du « concrètement quoi ? » reste la question majeure.
Celle de l'action au quotidien, celle d'entraîner toujours plus de communistes dans les actions. Celle de gagner une autre majorité d'idées et d'actions dans le parti... L'avancée des idées de droite et d'extrême droite est très forte sur nos territoires. Il est évident que la qualité et l'engagement des dirigeants compte à chaque niveau mais nous n'avancerons jamais en renvoyant la question à celle des directions ou de la seule qualité théorique d'une analyse de congrès. Soit nous arriverons par la théorie et les luttes, par l'éducation ( nous tenons depuis trois ans une école de section ), par la confrontation entre la réflexion théorique et les pratiques quotidiennes des luttes à modifier les rapports des forces dans le PCF. Soit nous disparaîtrons en tant que parti avec notre génération.
Rien n'est joué. Tout se joue dans chaque section, dans chaque cellule, dans chaque lutte.
Dimanche nous manifesterons ensemble à l'appel du Mouvement de la paix contre le surarmement et l'arme atomique, demain samedi, lundi et mardi pour un état palestinien, la rentrée se fera, comme la sortie ( SNCF, SNCM, Transport aérien, Fralib...), sur la catastrophe qu'est le plan Valls. Ne lâchons rien et surtout pas notre objectif de modifier radicalement les orientations de notre parti.
La préparation partout de la conférence nationale de début novembre est essentielle.
Paul Barbazange Béziers

Quel rassemblement ? Pour quoi faire ?

Oui, Ivan, tu as raison de poser la question de savoir ce qu'il faut faire concretement. Mais d'abord il y a le texte de nos camarades bitterois, texte que j'approuve aussi entierement, comme PB. Es tu d'accord avec ce texte ? Si oui, et cela ne m'etonnerait pas de toi, il conviendrait que nous intervenions, les uns et les autres, que nos sections interviennent pour que notre direction nationale fasse immediatement une declaration disant qu'elle s'est trompee sur l'alliance avec le PS et sur le Front de gauche. Il n'y a pas de honte a reconnaitre qu'on s'est trompe. Il y a de la honte a perseverer dans l'erreur. Cela, elle devrait et pourrait le faire faire immediatement, tant aux universites d'ete du PCF qu'a la fete de l'Huma. Ensuite, aussitot apres, la ligne a suivre doit etre reellement mise en discussion et discutee a fond. Je suis ne, comme toi, Ivan, dans l'alliance avec le PS. Dans les annees 1960, nous faisions le PS. Roland Leroy lancait son slogan Marchons cote a cote et frappons ensemble. C'etait drole, car Deferre venait de recevoir une magistrale deculottee et il n'y avait pas de PS dans nos milieux. L'histoire a montre l'erreur. 40 apres, il est grand temps de corriger. Avec la mondialisation capitaliste, le PS tel que nous l'imaginions a l'epoque c'est FINI. Par la suite, nous avons navigue d\erreur en erreur, la derniere en date etant celle de l'Europe sociale. Il faut arreter. De la section de Villejuif, je recois des tracts m'invitant a manifester en faveur des Palestiniens, mais rien sur l'Ukraine. C'est quand meme terrible une cecite de cette dimension. Bref, nous devons intervenir pour que nos dirigeants prennent leurs responsabilites, reconnaissent les erreurs, les plus grosses, les plus immediates, celles que tout le monde a reperees, et qu'ils, elles, disent Nous allons refonder notre strategie. Mon propos est peut etre naif. Mais je vais immediatement ecrire a mon secretaire de section, Je ne vois pas d'autre moyen concret immediat. Pierre Garzon, qui est secretair de section a Villejuif sait que le pcf a pris une deculottee a Villejuif, apres avoir navigue a fond dans l'union avec le PS. Claudine Cordillot a peut etre cru qu'elle s'en tirerait avec son mariage gay, mais bernique. Son seul espoir, c'etait le vote des etrangers aux communales, bref une position sans principe. Et maintenant, les tracts que je recois sont sur la Palestine. mais l'Ukraine, rien. Tout cela est loin du communisme. Il nous faut redevenir ou devenir, je ne sais, communistes.

Quel rassemblement ? Pour quoi faire ?

Et bien concrètement, il faut que la direction arrête de faire un déni de la réalité et que les adhérents suivistes se mettent à réfléchir par eux-mêmes. Oui le Front de gauche est une impasse et mène le PCF à sa perte. Il faut qu'ils acceptent de regarder en face la calotte sans précédent que l'attelage PCF/FdG s'est pris aux élections municipales et aux européennes, et l'analyser correctement. Il faut se débarrasser de ce programme réformiste et insipide (voire stupide, comme par exemple l'interdiction des licenciements boursiers) qu'est l'Humain d'abord, et s'atteler à écrire le programme du PCF. En quelque sorte, il faut se donner un objectif, notamment celui d'une société de rupture avec le capitalisme, à savoir le socialisme ; et il faut arrêter de faire croire aux adhérents et aux français que l'on peut aménager le capitalisme dans sa phase actuelle en remettant en selle 2 ou 3 services publics. Il faut réaliser une véritable analyse du capitalisme que l'on subit actuellement, en utilisant toutes les compétences encore présentes dans le parti et qui sont mises à l'index, tout en cassant le diktat de la dynastie Boccara... Et en analysant correctement la mondialisation capitaliste, peut-être que l'on arrivera à prendre des positions internationalistes dignes d'un parti communiste, notamment en ce qui concerne les conflits en cours ; et peut-être que l'on arrivera aussi à comprendre ce que nos ainés avaient compris dès le départ, à savoir que dans l'UE, il n'y a pas d'autre issue possible que celle de la dictature du capitalisme, et surtout pas celle d'une Union européenne sociale... Il faut aussi reconstruire un véritable parti communiste en supprimant le centralisme antidémocratique que l'on subit actuellement, en redonnant le pouvoir aux communistes et en cherchant à se réimplanter dans la classe ouvrière, les entreprises et les milieux populaires. Je pense que c'est tout ce que signifie ce texte et que je partage à 100%.

Quel rassemblement ? Pour quoi faire ?

Et concrêtement quoi ?