Sociétés publiques locales, qui a raison ? - commentaires Sociétés publiques locales, qui a raison<small class="fine d-inline"> </small>? 2013-03-09T21:32:04Z http://www.lepcf.fr/Societes-publiques-locales-qui-a#comment852 2013-03-09T21:32:04Z <p>tu réponds bien à la question, merci. Mon but était juste de foutre la merde entre le <span class="caps">PG</span> et le <span class="caps">PCF</span>, comme d'hab<small class="fine d-inline"> </small>!</p> Sociétés publiques locales, qui a raison<small class="fine d-inline"> </small>? 2013-03-09T21:21:14Z http://www.lepcf.fr/Societes-publiques-locales-qui-a#comment851 2013-03-09T21:21:14Z <p>Pour faire court</p> <p>sur le fonds : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> les <span class="caps">SPL</span> sont une forme intermédiaire entre une <span class="caps">SEM</span> et une régie publique. Comme pour une régie, il n'y a pas mise en concurrence pour confier une mission à une <span class="caps">SPL</span>, mais comme une <span class="caps">SEM</span>, la <span class="caps">SPL</span> fonctionne dans le droit privé (travail, marchés..) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> une <span class="caps">SPL</span> est sous une maitrise publique totale, alors que dans une <span class="caps">SEM</span>, qui peut avoir des actionnaires privés <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> mais une <span class="caps">SPL</span> est une forme «<small class="fine d-inline"> </small>d'externalisation<small class="fine d-inline"> </small>» d'une mission, qu' il est ensuite plus facile de privatiser en commencant par la transformer en <span class="caps">SEM</span></p> <p>sur la forme politique : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> on peut jouer au plus pur que moi tu meurs, et affirmer qu'il faudrait 100% de public sur toutes les missions publiques, et ne faire appel nulle part au privé. Mais les collectivités locales et l'état ont depuis toujours une forte part d'appel au privé, pour les travaux bien sûr (génie civil, électricité, chauffage....), mais aussi pour des missions d'exploitation de service, certaines qui font débat critique (l'eau), d'autres dont personne ne parle (les plus nombreuses d'ailleurs, dont le chauffage, la télésurveillance...) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> toute l'expérience du socialisme réel est justement qu'on passe toujours du capitalisme à un socialisme avec une part plus ou moins grande et changeant de capitalisme... les réponses historiques sont diverses jusqu'au dernier congrès du <span class="caps">PC</span> cubain qui réintroduit une part d'initiatives privées, par exemple sur la restauration au travail... mais le constat général est que le socialisme est en fait toujours une économie mixte... donc dans laquelle les luttes de classe continuent... <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Je crois qu'un projet de socialisme en France ne peut se penser qu'avec un secteur public très fortement renforcé (banques, grandes entreprises...) mais aussi un secteur privé remis sous controle de l'intérêt général et du droit du travail, et donc qu'il faut prioriser ce qui doit être public et ce qui peut être privé. Donc, les outils de type <span class="caps">SPL</span> ou <span class="caps">DSP</span> sont légitimes... toute la question est pourquoi on décide une solution, qui le décide, comment...</p> <p>En résumé, comme les <span class="caps">SEM</span> et <span class="caps">DSP</span>, les <span class="caps">SPL</span> sont des outils existants qui sont utiles quand ils permettent d'assurer un service public qu'on ne sait pas assurer en régie. La <span class="caps">SPL</span> est alors la forme qui peut assurer la plus large maitrise d'ouvrage publique.</p>