Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe. - commentaires

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

tu as bien raison de souligner que le problème n'est pas un accident du à des cadres suivistes. Le marxisme nous dit que les idées ont toujours des bases matérielles. Tes quelques mots esquissent bien l'analyse nécessaire des transformations de classes que le capital a impulsé dans sa contre-offensive après 68. Le parti n'a pas su, pas pu, pas voulu comme on veut, prendre conscience de ces bouleversements de la classe ouvrière et de ses rapports avec les autres classes populaires, mais ce sont bien ces transformations qui ont été la base du réformisme dominant, les couches encore protégées cherchant à maintenir leur relative protection dans un compromis qui semblait possible au prix d'un minimum de justice sociale que symbolise parfaitement le RMI ou la CMU...

Mesurons alors les caractéristiques de notre époque ou tant de protections volent en éclat, y compris dans certains secteurs protégés, ou les couches moyennes sont massivement rabaissées, ou même des couches supérieures prennent peur...

les conditions de prise de conscience de l'impasse du réformisme sont peut-être dans la réalité ?

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Cette analyse est dans la suite de ce que j'ai toujours pensé et qui me fait aussi revenir loin en arrière. Mon département le 64 est de tradition conservatrice, le PCF n'y jamais eu la force de celui du 65, plus fortement industrialisé.
L'abandon de secteurs industriels (chaussure, textile) oeuvre des socialistes au nom de l'Europe avant Maastricht en 92, ont enlevé au Parti une grande partie de sa diversité d'ouvriers et d'employés. Le PCF local s'est appuyé essentiellement sur deux secteurs le complexe de Lacq (chimie) et Turboméca (aéronautique) dont le niveau de salaires dépasse encore largement celui des autres salariés y compris du Public. Depuis longtemps, le PCF local a peu à peu abandonné, a été peu à l'écoute des milieux populaires, et n'a vu souvent la classe ouvrière qu'à travers le prisme des « syndicalistes » CGT de ces groupes.
Je ne peux pas m'empêcher de penser que l'orientation réformiste du Parti ne relève pas seulement du « suivisme » de nombreux cadres et militants vis à vis des directions.
Elle prend forme aussi par la perte de vue des intérêts de classe, dans un contexte hier encore plus favorable (pour cette fraction de la classe ouvrière) à une « paix sociale » qui pourtant aujourd'hui se délite à très grande vitesse, laissant le Parti loin derrière, incapable de défendre les intérêts de ceux qui prennent la crise de plein fouet.
La direction du Parti n'est qu'un avatar désuet de cette période « programme commun de gouvernement », qui nous a fait perdre de vue, tout ce dont nous étions censés être porteurs, dont la logique finale veut qu'elle se fonde dans le moule social-démocrate abandonné par le social-libéralisme.

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Jean Claude Delaunay a envoyé cette réaction :

Je trouve remarquable le texte ayant trait à « la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe », que Marie-Christine Burricand vient de mettre sur le web. (lire ici : Jean-Luc Mélenchon à Henin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe par MC Burricand (CN du PCF)

Je vais m'exprimer sur deux points : 1) Le fait que les élections soient quasiment bouclées, 2) Comment mener le travail théorique ?

1) Les élections sont quasiment bouclées. A mon avis, les « choses » sont à peu près bouclées bien que nous n'en connaissions pas le résultat final. Voici cinq remarques.

a) Je pense que, globalement, ce résultat sera peut-être acceptable mais qu'il ne sera pas « glorieux ». Je suis donc sensible à l'argument que développait récemment Danièle Bleitrach sur ce site, savoir que les communistes ne peuvent se désintéresser de ces élections. On ne peut se contenter de rester sur le bord du terrain en ricanant. Cela dit, faut-il, pour autant, s'engager dans le Front de gauche, comme j'ai compris qu'elle le suggérait ? Ma réponse, en tant que communiste, est « non ». Je crois qu'il faut d'abord développer l'action et la réflexion des communistes en tant que tels, avec leur référence marxiste nécessaire. Tel est, me semble-t-il, le message principal contenu dans la réflexion de Marie-Christine Burricand.

b) Il est clair que Jean-Luc Mélenchon poursuit une carrière dont je n'approuve pas les orientations. Mais l'expression de ses propres ambitions ne date pas d'aujourd'hui. Ce qui souligne encore plus la responsabilité des dirigeants communistes dans le choix de cet homme pour les représenter et dans le destin qu'ils lui tricotent.

c) Les dirigeants communistes actuels ont perdu toute confiance dans la capacité d'un parti révolutionnaire à diriger la lutte sociale et dans la nécessité d'une telle organisation pour accomplir cette finalité. Il faut donc s'attendre à divers assauts menés de leur part pour subordonner le parti communiste à je ne sais quelle force de résurrection. Ce qui est très embêtant est qu'un nombre encore trop grand de communistes ne croient plus non plus dans l'absolue nécessité d'une telle organisation. Comment retrouver cette confiance ?

d) Le paradoxe de la stratégie communiste du moment, celle de « l'appel insurrectionnel au peuple » est que l'un des succès des prochaines élections sera, peut-être, pour le Parti communiste, d'avoir empêché les représentants d'une partie du « peuple » (électeurs du FN) d'accéder à l'Assemblée nationale. Ce paradoxe souligne ce en quoi cette stratégie est erronée. Elle ne repose sur aucune analyse des classes sociales en France, dans le cadre du capitalisme mondialisé.

e) Les membres du Parti communiste vont être consultés sur la présence de communistes au gouvernement. La démocratie, c'est toujours bon à prendre. Mais j'ose espérer qu'il s'agit d'une rouerie politique et que, pour diverses raisons, le grand chef et ses lieutenants ont besoin de manœuvrer, ce que ce vote leur permettrait.

Mais s'ils (elles) avaient vraiment en tête d'accepter une place dans le gouvernement socialiste, ce serait à rire et à pleurer. La médiocrité, sur de nombreux points, de nos positions passées, la faiblesse de nos propositions présentes et, par conséquent, le faible écho qu'elles peuvent rencontrer dans la masse de la population, n'autorisent pas les dirigeants communistes à participer au gouvernement pour y tenir le rôle de stimulant auquel ils prétendent. Ils seraient le vivant témoignage de l'hégémonie actuellement exercée par le Parti socialiste, au nom d'une doctrine et d'une conviction ayant perdu toute volonté transformatrice de la société française autre que « sociétale ». La présence de communistes au gouvernement ridiculiserait les communistes. Cette position peut être expliquée sans agressivité à celles et ceux qu'influence l'idéologie socialiste.

2) Comment mener le travail théorique et prendre appui sur lui ?

Au plan du changement social, l'affaire du 21^e siècle sera, j'en suis convaincu, ce que certains appellent le socialisme, d'autres le communisme. Ce sera la mise en place progressive, selon des rythmes différents à l'échelle mondiale, de nouvelles formes du fonctionnement de la société en général, mais aussi des sociétés et de leurs rapports. C'est une banalité de dire cela et il n'y a pas besoin d'avoir le mot « prophète » marqué sur le front pour tenir ce propos. Cela étant dit, quatre remarques me viennent à l'esprit :

a) La prise en considération du travail théorique dans le Parti communiste est aujourd'hui mal en point. C'est du moins ce que je crois, en lisant, par exemple, Le pari communiste de Pierre Laurent. Ce livre est nul. Je sais bien que ce n'est pas lui qui l'a écrit. Mais c'est lui qui l'a signé et qui en a donné les grandes lignes. Il faut revaloriser le travail théorique dans l'action révolutionnaire.

b) Comme chacun, chacune, sans doute, je suis frappé par la diversité et d'une certaine manière par l'émiettement des résultats de la réflexion théorique des communistes ou des radicaux sur un grand nombre de points. Sur l'Europe, par exemple, existe toute la palette des positions possibles. Or je crois que le travail théorique n'est pas en mesure de clarifier cette situation. Cette clarification devrait être d'abord politique Il y aurait, sur l'Europe notamment, à engager un véritable débat et une véritable consultation des communistes pour déterminer démocratiquement la position de l'organisation.

c) Le Parti communiste français doit redevenir explicitement un parti de référence marxiste tout en tirant sur ce point les leçons du passé et en les traduisant de manière institutionnelle. Cette référence explicite signifierait que l'une des tâches majeures du Parti communiste serait d'assurer la formation marxiste de ses membres. Le fondement du travail théorique de l'organisation communiste doit devenir une affaire du plus grand nombre.

d) Les résultats de la théorie doivent atteindre un degré de compréhension, et donc un degré élevé de clarté dans la forme et dans le fond. S'il est vrai que le socialisme est l'affaire du 21^e siècle, cela signifie que la théorie du socialisme doit devenir une théorie de masse. J'accepte a priori que les masses populaires ont une compréhension en profondeur des phénomènes plus grande que je ne peux le penser. Cela dit, des formes d'élaboration ainsi qu'une pédagogie renouvelées devront sans doute être expérimentées.

Jean-Claude Delaunay

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Bonjour

Je te rassure tu écris

Pour ce qui est d'une coordination permanente entre communistes, j'y suis plutôt favorable mais je ne la conditionne pas au fait de quitter le PCF.
Je ne crois pas que les communistes non encartés au PC-ou ailleurs...- soient dans cette exigence , paspluq ue tu n'es -je crois savoir sans avoir le plaisir de te connaitre perso- de ceux et celles qui expliquent« hors duPC, point de salut »

Ce genre de « confrontaions » je connais un peu, tusais..

Quand un petit groupe de gouapes liquidatrices et de chasse aux « places » tentaient de me salir parce que je quittais la direction du PC 33 en posant sur la table lesqestions de« fond » selon moi, de bons copains (je penseà cette section du Bassin d'Arcachon ou on affronte laconnerie d'un stalinismefédéral « tragicomique », me glissaient« Merde, tu désertes, Alain..reviens..tu es de ceux (dit sans prétentio nA.C) ) qiui peut nous aider à museler les liquidateurs, on connait ton parcours, et ton franc parler qui n'a pas attendu la recette »huiste« du »cause toujours"...

Quand d'autres la fermaient
Quand il était, (tuconnais ça, non).. ,moins compromettant pour certains de nousde manifester leur« accord silencieux » d'un clin d'oeil, à celui qui osait démontrer des cohérences liquidatrices (,-1995-2001..) deMartgues à la pantalonnade desgayssot and C).., que de s'inscrire dans ce débat de fondconcernant le besoin de ne pas lâcher sur les fondamentaux de classe..

Ces échanges sont aujourd'hui dépassés ou en voie d'extinction..
Parce qu'ils ne sont plus le« sujet » à traiter..
Selon moi.

Je n'ai pas à m'immiscer dans la vfaçon dont certains militants comme toi ou d'autres feront ou pas du prochain Congrès un moment selon moi, nécessaire en, « interne » et au delà pour semer un espoir dans la mouvance communiste , qui reposerait sur une approche dialectique en termes de construction de« nouveau »...sans du « passé faire table rase ».

Nous sommes , je pense, Chère Camarade, d'accord sur une synthèse à la ..BREL quand il prête à son « EMILE » a qui ildit« je t'aimais bien, tu sais »

On suivait pas le m^me chemin

Mais on cherchait le même PORT

Sauf que nous, Marie Christine inconnue...,nous parlons au présent..

Fraternellement

A.C
"

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Bonsoir

je ne dis pas que ce parti existe encore, car ce serait vraiment la méthode Coué. Je dis que « les forces qui le constituent et qu'il influence, représentent une part essentielle de ceux qui veulent faire vivre et exister une force révolutionnaire en France ».
Et donc, je ne crois pas qu'il faille les abandonner au réformisme et au gauchisme.

Pour ce qui est d'une coordination permanente entre communistes, j'y suis plutôt favorable mais je ne la conditionne pas au fait de quitter le PCF.

Ce n'est pas non plus l'Eden chez ceux qui ont quitté le PCF. Par exemple, sur Mélenchon ou le Front de gauche,tu vois bien que certains comme toi et moi pensent que c'est un impasse et d'autres sont en partie séduits, qu'ils soient dedans ou dehors.

D'accord pour se centrer sur l'essentiel et ne pas s'épuiser sur ce qui n'en vaut pas la peine. Et j epense qu'on est à un tournant.

Surtout, je crois qu'il faut essayer de faire des rencontres de Marseille un moment vraiment utile pour l'avenir.
Fraternellement
MCB

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Bonjour,

Ayant déjà tenté sans résultat l'échange avec Pam sur Bella ciao ou il s'était exprimé , , je m'en tiendrais , chère Camarade à un bref commentaire

Tu écris :

Mais ce qui s'est passé à Hénin-Beaumont devrait sonner pour ces camarades comme un signal d'alarme
Surtout, pour que cette détermination locale se traduise nationalement, il faut qu'elle rencontre la volonté d'une direction. Or le doute n'est plus permis quant à la volonté de cette direction [12].

D'autres, dedans ou dehors du PCF, considèrent qu'il y a longtemps que le PCF n'assume plus son rôle révolutionnaire.

(souligné par moi.A.C)

Je suis de ceux -là..

Dans ces conditions, le Front de gauche leur paraît un succédané acceptable et Mélenchon pas pire que Marie-Georges Buffet ou Pierre Laurent.

HEU..

:))

La question pour la FORCE COMMUNISTE« éclatée, divisée » (cf Texte appelant àvdes ASSISES co rédigé en Gironde en 2008 avecvM.Peyret)l ne se situe pas dans de la recherche de« moins pire » mais de MIEUX,

en ce qui concerne un besoin de Parti des Communistes

Mais renoncer à l'existence d'un parti communiste, c'est renoncer au marxisme, au renversement du capitalisme, au socialisme et au communisme alors même que la période historique appelle à un projet d'envergure qui ne limite pas notre ambition à notre seule place dans les institutions. C'est en somme renoncer à la révolution.

EXACT..

Mais ce qui nous « oppose » fraternellement c'est que« vous » considérez que ce Parti COMMUNISTE existe encore.

Comme OUTIL utile , au service de' l'INION POPULAIRE dans une Lutte des classes..d'une violence sans précédent.

Pour moi et des dizaines de milliers d'EX et de« futurs » (surtout !) il demeure un parti...

Mais de même que la DILIGENCE a été un moyen de transport qui n'a pas eu que des défauts, les voyageurs aujourd'hui ont besoin d'un TGV....

Cela ne se construit pas en mettant un moteur surpuissant pour remplacer les chevaux d'antan. à l'avant de l'ancien mode de transport...COLLECTIF !

Cette forte divergence d'approche , elle existe et dans les têtes, les coeurs ..et les tripes des participants aux l Rencontres de Marseiille.

, personne ne la mettra au vestiaire en entrant pour Débattre du Futur..

Cela , en aucun cas, selon moi, de devrait empêcher TOUT ce qui sera de nature à une confrontation sans tabous sur ce qui mérite que nous dépassions nos positionnements partisans pour nous « farcir » r l'essentiel :

Je pense de façon non exhaustive à :

– Un besoin d' approfondissement d'analyse sur ce que signifie, l'actuelle étape de CRISE Systémiquedu Capital, , un regard sansr éjugés ni verres déformants de tout ce qui germe de « nouveau » contradictoire dans une situation inédite..
............ ou l'esprit de RESISTANCE.se prouve , par exemple, en observant l la pugnacité révolutionnaire objective( je pense aux FRALIB)

, ,

Je pense aussi à la façon qui en a surpris plus d'un -moi le premier- dont des militants, voire des« petites gens » hier encore en « coma prolongé »... se sont emparés de l'effet« Mélenchon -FDG »pour s'en servir comme une possible démonstration que la France héritière de Babeuf et de la Commune...

.................... ce n'était pas tiout à fait. une terre de résignation et de génuflexion devant la soit- disante « fatalité » du déclin,

Je pense aussi, aux « bougés » d'opinions dans cette EUROPE née d'un besoin de briser lle carcan des souverainetés nationales, intolérables à ceux qui, dès 1973 réfléchissaient à la Trilatérale, pour organiser les superstructures de renforcement du K, par zones géographiques...
(il nous faut relire Boiral

http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677)

Face à ces questions e face à l'urgence de débat pour une coordination permanente entre communistes ,- dans le respect des choix de chacun- , sans cet effort pour nous extraire de cette obsédante habitude qui est la nôtre de trop souvent )nous situer par rapport à tel zig, tel zag d l'équipe actuelle qui cherche à sauver l'avenir perso d'une douzaine d'apparatchiks devenus freins objectif à la lutte des classes, ,, pardonne mon ton qui parfois dérange.., on va « se planter » ..chacun dans nos coins !!

Que ce pauvre POLY (on excusera mon jugement)se soit rendu..à Bruxelles pour y manger son chapeau rouge avec un Michel Laurent ambassadeur du cocufiage militant pour , tel un bourgeois de(Pas de )Calais ..accepter cet espèce de« Munich » de la capitulation face aux ambitions d'un mélenchon qui ne vise qu'à « exister » pour tenir un rôle d'espèce de Chavez de l'hexagone, , quel effet sur le curseur K/travail ?

Que par« esprit de discipline ,de Parti, des militants »couillus« se transforment escort- boys d'une opération qui confond »affrrntement de classes« et cirque médiatique en place pour ancrer l'idée que les »extrèmes s'aimantent« ,, voilà qui me parait un simple »mauvais moment" à passer ..

A vite oublier le 17 au soir..

Je plaide pour que nous évitions de trop nous focaliser sur ce qui , selon moi, n' arien à voir ni de près ni de loin dans ce que je mets dans les mots« ESPOIR » REVOLUTION « COMMUNISMEE..en pensant aux projets de »crimes contre l'humanité"..que s'apprêtent à poursuivre et aggraver les divers larbins du Capitalisme

Quels que soient leurs costumes , leurs effets de tribunes, leurs programmes , leurs négociations de« gôôche » . pour obtenir quelques miettes que le PS jettera sous la tables aux petits caniches de la « révolution citoyenne. »., hésitant pour savoir s'il vaut mieux servir leMaître eattaché à la laisse gouvernementale..ou« libre » de gambader sur e terrain « institutionnel » , en faisant mine de mordiller les mollets roses des chiens de garde du Capital..

Très cordialement

Sentiments fraternels et Communistes

Alain Chancogne

dit A.C

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

« OPA réussie »

tel est le message que se disent dans un regard de connivence, de complicité, et presque même, allez, osons le mot, d'amour ! Que se disent donc Jean-Luc Mélenchon, co-président du PG et Pierre Laurent, co-président du parti de la gauche européenne, à l'origine de la« rencontre » avec Alexis Tsipras, leader du parti de gauche grec.
Mais cette « rencontre » a été soigneusement préparée en Grèce où Pierre Laurent ( qui est aussi secrétaire national du parti communiste français, vous savez le PCF ? ) pour encourager, soutenir le parti communiste grec, croyez-vous ? Ah non, pour soutenir le parti de gauche grec et « casser » le parti communiste grec ( KKE ) qui ne veut pas entrer dans un Front de gauche grec sur le modèle français.
Depuis quand un parti communiste se mêle-t-il de la ligne politique d'un autre parti communiste ?
La photo de l'Huma avec message dans le regard dit tout : Les deux complices sont fort satisfaits l'un de l'autre. Ils vont créer dans l'Union européenne des « Fronts de gauche » partout :
-« pour refonder l'Europe »
- pour« refuser l'austérité »
- s'émanciper des marchés financiers« Enfin, là j'adore ! » faire respecter la démocratie et le choix des peuples européens« Mais le NON au TCE a-t-il été respecté ? Mais le PS et (hélas) le PC ont-ils respecté le choix du peuple de France et des autres peuples qui ont dit NON ? Ils se sont arrangés pour que ce NON soit annulé et sont repartis avec ces traités qui ont enlevé aux peuples » et le choix et la démocratie" !
OPA sur les « choix » des sections qui refusent l'effacement-dilution-disparition du parti communiste

A Villeurbanne, la décision avait été prise en réunion de section de faire un débat sur la santé. Après un débat sur la culture.
La fédération du Rhône envoie une lettre aux secrétaires de section :
Chers camarades,

Le FRONT de GAUCHE a décidé d'organiser... etc

Il est vrai qu'il y a à Villeurbanne, des camarades qui ne sont pas d'accord avec la dilution-disparition du PCF ( 40% environ )
Ces irréductibles gaulois ( pardon communistes ) veulent des tracts où le nom du PCF soit bien visible, et non des tracts avec seulement « Front de gauche ». Des emm... quoi !
Nous gardons notre courage pour« la lutte contre le capitalisme » et non pour l'aménagement de ce monstre destructeur , ni pour « refonder » une Europe qui sert d'arme de destruction !
Mireille Popelin

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Je voudrais simplement dire à Ericseka qu'il ne faut pas raconter n'importe quoi, surtout en reprenant les conneries que colportent l'Huma et la direction du PCF. Je ne vois pas du tout ce que les communistes grecs ont loupé : le KKE aurait « empêché une coalition de gauche de surmonter ses désaccords et de gouverner pour redonner de l'espoir à ce pays et commencer un effet domino sur l'Europe » ! Si on fait le compte des députés de « gôôôche », PASOK compris, il y a loin de la majorité au Parlement grec !!!

D'autre part, cette vision entièrement institutionnaliste, c'est-à-dire penser que l'on va révolutionner l'économie d'un pays dans le cadre des institutions mises en place par la bourgeoisie capitaliste, ne peut pas être celle des communistes. Le score de Syrisa a gonflé miraculeusement du jour au lendemain tout simplement parce qu'une bonne partie de l'électorat réformiste du PASOK s'est reversée naturellement vers un parti qui ne propose pas de grand bouleversement par rapport au propositions pour lesquelles il avait l'habitude de voter. Il faut savoir que certains députés de Syrisa sont d'anciens députés PASOK reconvertis (certainement pas à un choix révolutionnaire...).

Il faudrait qu'Ericseka se cultive de l'histoire du mouvement ouvrier révolutionnaire, notamment français, pour savoir comment, par exemple, la Sécurité Sociale a été construite. Encore une fois, Mélenchon nous berne lorsqu'il veut faire croire qu'il y aurait d'un côté, les politiques élus au Parlement et qui décident, et de l'autre côté le « mouvement social » qui occupe la rue et les salons ministériels pour négocier. Ambroise Croizat tout en étant ministre, était aussi secrétaire général de la CGT de la métallurgie (environ 100.000 adhérents à la Libération) et membre de la direction du PCF... Son histoire démontre qu'il ne suffit pas d'appuyer sur un bouton par une loi ou un décret pour que les choses se fassent, car c'est avec l'ensemble de la CGT métallurgie et les militants communistes qu'il a bâti la Sécu. Sur leurs temps libres, les militants ont même construit de leur propre mains les bâtiments lorsqu'il n'y en avait pas, fait la navette pour distribuer l'argent aux travailleurs dans les contrées reculées...

Mais pour cela, il faut construire patiemment une force militante organisée bâtie sur la conscience de classe, et non compter sur une érection électoraliste faite de révolte spontanée dont on n'est pas sûre qu'elle ne se laisse pas berner à la première proposition démagogique venue. En ce qui concerne les propositions démagogiques, le programme « L'humain d'abord » n'est pas en reste. Une des premières propositions concerne « l'interdiction des licenciements boursier ». Or on nous annonce en ce moment même 10.000 licenciements dans la grande distribution : faudrait-il interdire les licenciements chez Carrefour qui est coté en bourse et ne rien dire de ceux qui auront lieu chez Leclerc, car non coté en bourse ?

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Je voudrais corriger un oubli de ces articles tous fort intéressants au demeurant.
Il y a une liste d'union populaire et patriotique à Hénin-Beaumont.
Une liste qui évite le discours euro-constructeur que certains dans ces articles regrettent.
Il y a une liste anti euro et anti UE.
Il y a une liste que se bat pour faire entendre les positions de communistes en synergie avec d'autres forces anti euro et anti UE.
Il y a une liste qui combat le FN en proclamant haut et fort que la défense de la souveraineté nationale, que l'union des deux drapeaux, tricolore et rouge, est un axe stratégique pour les vrais communistes depuis 1935.
Il y a une liste qui dit « on ne battra pas le FN » sans être anti euro et anti UE.
Il y a une liste qui n'exclue pas l'union dans l'action et la défense de l'identité communiste.
C'est la liste d'union MPEP et PRCF.

Et si après le prochain congrès de l'ex PCF actuellement section française du PGE rien ne se passe les camarades qui sont à l'intérieur d'un parti réformiste et euro-formaté, viendront ils enfin s'unir avec ceux qui ont compris la nécessité d'un congrès de Tours c'est à dire une rupture avec les réformistes ? Ou bien attendront ils le 125^e congrès ?

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

On est bien d'accord sur un point, dans la période, la priorité est à la bataille électorale pour faire élire le maximum de députés communistes, et battre la droite et l'extreme droite

Notes qu'il est dommage que tu fasses un long commentaire affirmant ta position sans jamais proposer une critique d'un des arguments de l'article que tu commentes... Par exemple, la stratégie « front contre front » est-elle adaptée à une situation ou il n'y a plus guère de différence entre le FN et l'UMP ?

Tu confirmes que la situation en Grèce est bien un enjeu politique européen, même pour les communistes, mais pourquoi veux-tu que des communistes français qui lisent avec intérêt ce qu'écrit le KKE, s'intéressent au NPA ? Non, nous n'avons justement pas à choisir entre le PG et le NPA, qui se retrouvent dans SIRIZA en Grèce... Nous sommes et nous restons le PCF ! Et la contradiction est même plutôt pour toi qui veut continuer le PCF. Pourquoi rompre avec les autres partis communistes [1] et se féliciter du succès d'une alliance en Grèce entre le PG et le NPA contre les communistes ?

De toute façon, et c'est certainement un autre point d'accord. Ce sont les faits qui tranchent...

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Je souhaite pour ma part toute réussite à J.L. Melenchon dans sa bataille contre l'héritière des camelots du roi et des ligues factieuses.
Je souhaite que le front de gauche mette une raclée à l'extrême-droite, la droite extrême, et savate les fesses d'une fédération socialiste locale qui est une métaphore du P.S. en général.
Je salue tous les communistes de la 11^e circonscription qui ont voté Chassaigne lors de la consultation interne au P.C.F., et qui ont choisi en leur âme et conscience de faire venir Melenchon (car sans leur choix, rien de tout cela n'aurait lieu). Ce sont des gens qui savent évoluer, réfléchir, qui ne s'arqueboutent pas sur des préjugés.
Je salue Hervé Poly, qui sur les différentes vidéos où il apparait avec « l' usurpateur », a l'air tellement meurtri dans sa chair et dans son âme, en vendant son Parti, l'échine courbée sous le poids des apparatchiks qui gouvernent le P.C.F....
Citation contre citation, il faudrait voir cette interview de Melenchon où celui-ci explique qu'Hervé Poly et lui ce sera comme ça : et il croise les doigts en signe d'un tandem loyal et sans concessions contre l'ennemi.

Je salue tous ces militants qui tapent à longueur de temps sur Melenchon, et qui iront jusqu'à parler de concert avec Martine Aubry pour dire que c'est la faute au P.G. s'il n'y a pas eu d'accord anti-FN et anti- Droite Libérale entre P.S. et Front de gauche aux législatives (je ne dis pas que l'auteure de ces lignes en fait parti, attention).
Après tout, tous les coups sont permis chez certains pour faire croire à un effacement du P.C.F. qui regroupe 70% du front de gauche et fait donc 9 points de plus qu'aux présidentielles de 2007.

Je ne salue pas le KKE qui a laissé passer une possibilité d'ouvrir une grande fenêtre d'air pur pour la Grèce en refusant le « parti bourgeois » Syriza. Il a empêché une coallition de gauche de surmonter ses désaccords et de gouverner pour redonner de l'espoir à ce pays et commencer un effet domino sur l'Europe. Mais il est vrai que plutôt que de soulager les vrais gens dans la vraie vie, tout de suite, tous ceux qui n'ont plus de retraites, de maisons, de médicaments, de bouffe, il vaut mieux attendre le grand soir en manifestant.
Les admirateurs du KKE devraient faire un choix entre le P.C.F. et une sorte de mélange de N.P.A. et de M'PEP.
J'aime le KKE, et qui aime bien chatie bien. Car ces arqueboutés vont avoir des surprises quand Syriza fera un score encore meilleur aux prochaines élections grecques, qui empiétera directement sur son électorat du fait d'un passage de son histoire que je me permets de trouver irresponsable.

Je suis communiste, j'ai ma carte et je ne changerais de crèmerie pour rien au monde. Je souhaite avoir un maximum d'élus communistes à l'Assemblée, ce qui ne m'empêche pas de souhaiter avec ferveur aussi bien une victoire de M^me Picard que de M. Balme.

Tous à vos tracts, tous sur les marchés : c'est comme ça que les communistes ne seront pas effacés du Parlement.

Bien cordialement, croyez-moi :-).

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Cette citation est extraite du Monde et la phrase exacte est, concernant Hervé Poly : « Il est en charge de quelque chose qui le dépasse, dira simplement M. Mélenchon à son retour d'Hénin-Beaumont, samedi 12 mai. La circonscription, il y est allé pour montrer l'exemple. »

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

l'auteur de l'article est Marie-Christine Burricand, et je pense qu'elle précisera la source (intreview de JLM dans le Monde)

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont ou la pédagogie de l'effacement du PCF en France et en Europe.

Merci Pam, pour ces réflexions très profondes et partagées.

ceci dit, je ne retrouve pas la source de ta citation « il était dépassé par la situation », en parlant d'Hervé.

Fraternellement,

Gautier.